http://her-name-is-june.blogspot.com/

_La saint valentin c'est la plus belle connerie que l'on ai inventée après le parfum au patchouli, les deux sont censé faire plaisir et les deux me dégoutent.

Je suis tiraillée, chamboulée, déçue.

J'ai peur. Peur des ascenseurs, de l'avenir et de la mort. C'est pas tout, j'ai peur d'avoir peur. J'ai peur de ne pas devenir celle que j'ai toujours voulu être. J'ai peur de devenir comme eux. J'ai peur de ce que je vois le matin en sortant de chez moi. J'ai peur de m'effondrer, peur de vieillir. J'ai peur de continuer à avancer seule, sans soutien. J'ai peur de pleurer. J'ai peur de grossir. J'ai peur de décevoir. Peur de m'être trompée. Peur d'être seule, peur d'être conne. Peur d'être méprisante. J'ai peur. J'ai peur de rester là. Peur de changer d'avis. J'ai peur d'avoir peur. Et j'ai peur. 

J'écoute Gainsbourg, je préfères le rock au r'n'b, j'aime pas les pussycat dolls, je déteste Zaho, je ne m'habille pas chez Pimkie, ni chez Jennyfer, ma série préférée c'est skins, ma matière préférée c'est l'anglais, j'adore l'Angleterre, je ne trouve pas que Pete Doherty soit un cocaïnomane moche et sans talent, bien au contraire je l'admire, j'écoute Cat Power, je ne vendrais pas père et mère pour un sac longchamps, " j3 n3e pAarl3 p4s cOomm£ çA4a " , je sais qui est Jean Charles de Castelbajac, ça ne me gène pas d'être seule parfois, il n'y a pas de " x- " ou de "s0" dans mon pseudo, je n'aime pas le fond de teint, les vieilles chansons j'adore, j'aime les slims sur les garçons, je n'aime pas les Nike TN, je trouve qu'un mec pas coiffé c'est mieux qu'un mec à crête, les cheveux long sur ces messieurs je trouve ça beau, je n'écoute pas les derniers tubes à la mode, j'écoute trop de chanteurs morts selon ma mère, je n'aime pas la marque Guess, je n'ai pas envie d'avoir une fausse sacoche Louis Vuitton même si elle n'est pas chère, embrasser quelqu'un ne veux rien dire pour moi, je préfères passer mes vacances à la Rochelle qu'à Nice, je lis Vogue, Jalouse et Muteen, j'ai du vernis à ongles bleu très pétant, je déteste les bottes blanches, je trouve Kate Moss et Daisy Lowe plus belles que Angelina Jolie et Adriana Karembeu, j'écris pas en langage sms.

J'ai pas ma place içi , tout le monde le sait.

Je me réveille doucement. Il pleut. J'entends la voix d'Adrien G. quelque part dans mon lit. Putain de réveil ! Je le prends et regarde l'heure, six heures moins vingts. Je sens mon portable vibrer. " Maman ", je réponds. Elle me demande si je vais mieux. Non je ne vais pas mieux. Je repose le téléphone. J'ai chaud, mon ventre me brûle. J'écoute les gouttes de pluie s'abattre sur le volet de ma porte fenêtre. J'ai trop chaud, impossible de me rendormir. Tant pis,j'allume la télé. Je pense à aller chez ma soeur pour la réveiller. Trop tard, je me rendors.  Palpitant.

C'était irrespirable. Dire que les Galeries Lafayette était bondées c'est peu dire. Et je ne parlerais pas de Zara où il m'était impossible de marcher sans bousculer/marcher sur/crever l'oeil de quelqu'un. J'ai quand même bien trouvé mon bonheur : une chemise d'homme comme j'en cherchais pour rien du tout au Galeries L. ainsi qu'un foulard tout doux, deux bourses à pois, un petit sac noir, trois tee shirt chez l'infernal Zara. Des accessoires comme le serre tête que je cherchais depuis longtemps et l'achat inutile que j'adore ; un éventail rose poudré à plumes. Oh, et j'oubliais, une jupe tutu noire dénichée dans ma petite ville pour rien du tout dont je suis assez fière. Le meilleur c'est d'avoir réussi à trouver Anaïs dans cette foule surexcitée.

ps : je ne porte aucun de mes achats sur ces photos

"J'ai encore du Indochine plein la tête. Je pourais décrire notre jour de l'an. Je pourais décrire mon arrivée. Je pourrais décrire nos rires. Je pourrais décrire nos shootings. Je pourrais décrire notre exitation devant les fréres Scott. Je pourrais décrire Angers, le shopping, La soirée avec Margaux l'asticot, la nuit surtout ,  et le mac do, les gens bizzards à Saumur, la " blêmatitude ", mon envie de rester et mon envie de pleurer ; et le reste. Je ne le ferais pas - on ne décris pas l'indéscriptible. "   

Je suis fatiguée, bien trop pour écrire mais pourtant j'écris quand même. Mes larmes ont souillé mon visage, j''ai du noir partout autour des yeux. J'ai chaud, j'ai froid. Je ne sais plus. J'avance dans la nuit noire, mes talons claquent sur le goudrons. Mes collants sont filés et malgré la soirée que je viens de passer c'est ça qui m'énerve le plus. J'arrive chez moi, la tête entre les mains. J'allume mon ordinateur et je m'assois. J'écris. Pour me vider. Pour oublier. Non, pour ne pas oublier. De toute façon, je ne sais pas quoi faire d'autre. Je ne veux pas dormir. Je ne veux rien faire. Juste repenser à ces moments, sans savoir pourquoi. J'aligne des mots. Je construis des phrases. Mais cela n'a pas de sens. L'alcool me fait tourner la tête. Je fume une cigarette. Elle se consume lentement entre mes doigts. Cette image me hante. Vous ne comprenez pas, et au fond, moi non plus.

J'en est marre. Je vais me coucher, en espérant que demain soit un autre jour.

Le bonheur. D'être libre, d'être à deux. De voir le reflet de mes yeux dans les tiens. D'oublier qu'il y'a toujours un après, un après-bonheur. Et, on oubli ce que c'est, le chagrin, la tristesse. Ton sourire m'assassine. Je ne peux te résister. J'aimerai tellement pourtant, te dire non parfois. Ne pas te sourire. Ne plus penser à toi. Mais je ne peux pas. J'ai l'impression qu'à jamais, je n'aimerais plus que toi. Je suis perdue en toi. Je te veux. Mais on pense à l'unisson, on s'anule l'un l'autre. Nos sourires ne représentent plus rien. Tu t'en vas, le premier. Je ne te retiens pas, je serais partie sinon. Il ne me reste que le souvenirs de tes regards, et mon chagrin. Vingt-six mouchoirs par terre, et mes yeux pour pleurer. Ton numéro, et l'attente. Ca ressemble donc à ça, l'aprés-bonheur ?